Des étoiles plein les yeux

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dimanche 27 février 2011

Veronica Mars: Saison 1 à 3 (2004-2007)

Note: 5*

  Continuons un peu d'enrichir la rubrique série du blog avec la critique d'une série au charme particulier à savoir « Veronica Mars ». Cette série est assez singulière dans le paysage télévisuel américain pour plusieurs raisons.
  
  D'une part son créateur Rob Thomas connu une certaine difficulté à lui faire voir le jour, ayant du mal à trouver un diffuseur. Et justement la surprise vient du diffuseur qui a choisit de donner sa chance à la série à savoir feux UPN. La chaîne n'était pas tellement réputer pour prendre des risques mais malgré des négociations, Rob Thomas n'eut pas trop de sacrifices artistiques à faire. Si la série a rencontrer tout au long de sa diffusion un certain succès critique elle n'a jamais eut un vrai succès d'audience, faisant à chaque fois le minimum pour être renouveler de justesse, une première fois pour une seconde saison sur UPN et une seconde fois pour une troisième saison sur la CW, network résultant de la fusion de UPN et WB. A la fin de cette troisième saison raccourcit à 20 épisodes au lieu des 22 habituel la série fut annulé à la dernière minute. Je vous propose si vous voulez d'avantage de détails sur les audiences de la série de vous rendre sur le site d'AudiencesUSA à l'adresse suivante: http://www.audiencesusa.com/article-suivi-veronica-mars-37738229.html.

  Si « Véronica Mars » garde une place privilégié dans le monde des séries TV c'est qu'elle a su allier plusieurs qualités qui ont fait d'elle une série à part. Chaque saison la série à su faire cohabiter une intrigue fil rouge avançant tout au long de la saison et des intrigues secondaires se déroulant en un épisode. En plus de ça Rob Thomas a déniché une actrice talentueuse pour interpréter le personnage principale de la série en la personne de Kristen Bell. Avec ses cotés attachant, provocateur et doté d'une intelligence largement au dessus de la moyenne ce personnage originale a un effet aimant sur le téléspectateur. Il faut dire que les créateurs et scénariste lui réserve un traitement de faveur sachant qu'ils ont là un atout majeur sur l'effet charme de la série. A chaque épisode Véronica Mars à le droit à des répliques bien sentit et à des situations qui lui permette de se mettre en valeur en utilisant ses nombreuses qualités. Car si les intrigues peuvent plus ou moins passionner le téléspectateur, c'est selon, Véronica Mars est elle incontestablement passionnante et c'est avant tout pour la retrouver que l'on regarde l'épisode suivant. Il n'en reste pas moins que les histoires sont loin d'être ridicule et sont plus qu'un prétexte à faire évoluer le personnage principale. Le reste du casting souffre un peu de la présence de Véronica, le personnage de son Père est celui qui s'en sort le mieux. Les discutions qu'il peut avoir avec sa fille valent souvent leur pesant d'or et mis à part quelques épisodes peut-être, on suit souvent avec intérêts ses aventures qui rejoigne plus d'une fois celles de sa fille. Les autres acteurs sont souvent là pour mettre en valeur Véronica et ils y parviennent la plupart du temps avec succès. Servir la soupe à Véronica Mars n'a rien de dégradant.
  Véronica Mars restera à jamais un personnage marquant de l'histoire de la télévision américaine, elle aura su réunir toutes les petites choses qui sont nécessaire pour faire qu'un personnage de fiction sache établir une relation avec le téléspectateur. Contrairement à beaucoup de personnage dont le traitement reste assez superficiel elle aura eut droit à un traitement en profondeur. Malgré toutes ses aventures plus ou moins extraordinaire elle est parvenue à garder une crédibilité auprès du téléspectateur car elle réagit toujours de manière sensée aux obstacles qu'elle rencontre sans que pour autant ses réactions manque d'ingéniosité ou de malice. Et c'est toutes ces petites réactions que l'on aime chez elle car on se dit que l'on voudrait réagir comme elle dans cette situation la plupart du temps et c'est aussi grâce à çà qu'elle conquit le téléspectateur. Si l'on rajoute une pointe de fragilité et juste ce qui faut de défauts pour la rentre crédible, le tout servit par une actrice talentueuse pour faire prendre la mayonnaise vous obtenez ce qu'il faut pour avoir un personnage de fiction marquant.


  














  La première saison reste à mes yeux la plus réussie de la série et la troisième et dernière la moins bonne. On peut donc penser que la qualité du show à décliner tout au long de la série, même si d'un certain point de vue c'est peut-être le cas, je ne pense pas qu'il faille pour autant faire ce raccourcit.
  Tout d'abord la qualité de la saison 3 reste plus que correct et la série est restée jusqu'à la fin une série de qualité. Ensuite le show à probablement du faire face a des restrictions budgétaire qui ont eu pour conséquence que les personnages secondaire ont été moins nombreux et beaucoup moins présent durant la saison 2 et encore plus durant la saison 3, même ceux qui étaient relativement important à la narration de la série. Celle-ci a donc du se reposer de plus en plus sur les personnages de Véronica et de son Père. Ne pouvant pas se donner la réplique à elle même Kristen Bell a du redoubler d'effort pour faire avancer des histoires qui ont clairement manqué de moyens humains pour avancer de façon normale. En plus de çà la pression du Network c'est fait croissante pour essayer de trouver des solutions pour faire croitre l'audience de la série et ceci a probablement gêné les scénaristes. Je ne trouve pas cependant que le personnage de Véronica ai pâtit de ce manque de moyens. Son évolution tout au long des 3 saisons parait logique et ce fait de façon à ce que le téléspectateur garde toujours le même intérêt à suivre le personnage.
  L’intrigue fil rouge de la saison 3 est moins intéressante que celle des saisons 1 et 2 et les nouveaux personnages introduits ne comblent pas vraiment le trou laissé par ceux que l’on ne retrouve pas. Plusieurs épisodes tirent quand même leur épingle du jeu.
  Rob Thomas a fait son possible jusqu’au bout pour essayer d’obtenir une saison 4 à sa série soumettant à la chaine l’idée de faire évoluer Véronia Mars plusieurs année plus tard en tant que stagiaire au FBI. La CW n’a pas retenu l’idée et a préférer annuler la série alors elle a retenue une idée semblable de saut dans le temps pour une autre série : One Tree Hill (Les Frères Scott). On peut néanmoins avoir une petite idée de ce qu’aurait été cette saison 4 grâce à la présence sur le coffret DVD de la saison 3 de la présentation d’une dizaine de minutes qui avait été tourné. L’idée d’un film un temps envisagé semble s’éloigner malgré la notoriété croissante de Kristen Bell. Tout reste cependant possible.



  Je ne vais pas faire une critique complète de chaque saison et encore moins de chaque épisode, j’ai déjà beaucoup parlé des qualités et des quelques défauts du show et je ne ferais que me répété. Je vais simplement rajouter qu’aucun épisode est à jeter, tous valant une note entre 4* et 6*. Pour ce qui est de l’ensemble de chaque saison je dirais que la première mériterais entre 5* et 6*, la seconde probablement 5* et la troisième entre 4* et 5*.
  Si aujourd’hui on continue à parler de Véronica Mars et à vouloir monter des projets autour d’elle c’est aussi une preuve que cette série à su faire de son personnage principale un personnage de fiction marquant.

Paullina Simons / Inoubliable Tatiana (2005)


Note: 2*

  « Inoubliable Tatiana » est donc le troisième et dernier tome des aventures de Tatiana et Alexandre. Les voilà donc ensemble aux USA avec leur fils. Vu la longueur du livre on se doute dès le début que ce ne sera pas juste un long et beau happy end pour faire plaisir aux fans. Tant mieux, de nouvelles aventures comme dans le premier livre mais transposé dans le grand ouest américain ça nous va aussi. Mais ce n'est pas exactement ce qui va arriver.
  Tout d'abord on retrouve Alexandre dans le même état qu'on l'avait laissé. Son passage en prison l'a traumatisé, on comprend, mais son personnage est tout autant incompréhensible pour le lecteur du point de vue de ses réactions envers Tatiana et c'est toujours autant pénible. On se rend aussi vite compte que le temps passe vite dans le livre et que celui-ci va probablement se terminer de nombreuses années après avoir commencé.
  Le livre va aborder de nombreux genres, sûrement trop nombreux. Après plusieurs centaines de pages Alexandre va aller mieux mais durant ce temps nos personnages vont voire du paysage, ces pages là ne sont que très moyennement passionnante. On aurait pu avoir une sorte de  sympathique « road movie » version livre, mais non. On a peur un certain temps qu'Alexandre soit poursuivit par la justice américaine en pleine période de Maccarthysme, on tremble un peu. Tatiana décide de façon assez surprenante de lui caché la chose. Si elle aussi se met à agir de façon « bizarre » on se dit que l’on ne va pas s’en sortir. Et c’est le principale souci de ce livre c’est que l’on ne voit vraiment pas où veut nous mener l’auteur ni ce qu’elle veut nous faire comprendre. C’est assez dommage car d’un point de vu époque et décor cette première partie aurait permit d’avoir une histoire sympathique si seulement on avait eu un peu plus de passion entres les personnages et moins de cachotteries. Car dans cette partie les problèmes de couples remplace en grande partie les problèmes matériels des deux tomes précédant. A suivre c’est franchement moins marrant, surtout qu’on les pensait à l’abri de çà.
  Après avoir navigué durant quelques années à travers le pays Tatiana et Alexandre vont finir par se poser avec leur fils. Ils vont, au grand malheur, connaître la tentation de l’adultère. Si on relit le premier livre en sachant qu’une fois qu’il s’en sorte ils vont penser à se tromper l’un l’autre, je ne pense pas qu’on lise le livre de la même façon. Ceci est quand même franchement embêtant.
  Au a le droit comme dans les 2 précédant ouvrages au fameux flash back qui concerne ici une histoire survenu à Tatiana avant qu’elle rencontre Alexandre. Si cette histoire n’a rien d’extraordinaire elle se suit avec un certain plaisir vu le niveau de l’histoire principale.
  Au milieu de son bouquin l’auteur se dit qu’elle va remettre un peu d’action dans l’histoire. Le fils de Tatiana et Alexandre à grandît et il est partit au Vietnam !!! Papa Rambo part le secourir, c’est un peu un copié collé du second bouquin, Alexandre remplace Tatiana et leurs fils remplace Alexandre. C’est bien sur une mission suicide, ils vont en baver un max mais ils finissent tout les 2 par revenir presque entier. Après ça c’est le calme plat. Entre temps ils ont fait quelques autres bambin, on a une rapide description de ceux-ci et de ce qu’ils deviennent et eux vieillisse peinard ensemble. Et donc on peut dire ils vécurent heureux et ures beaucoup d’enfants.

  Ce dernier livre fait environ 1000 pages, sur ces 1000 pages 50 doivent-être relativement sympa à lire, les autres ont les lits en espérant que ce sera plus intéressant et crédibles par la suite car on garde en mémoires les bons moments que l’on a passés avec le premier tome. Sans celui-ci je n’aurai pas été au bout de ce livre. Bref une grosse déception, tant sur le fond que sur la forme, le happy end final ne nous comble même pas.

Paullina Simons / Tatiana et Alexandre (2003)

Note: 3*

  Après avoir dévoré « Tatianna », c'est avec beaucoup d’impatience et de plaisir que l'on achète la suite de celui-ci. « Tatiana et Alexandre » ne sera finalement pas le dernier tome de cette histoire, cette dernière se révélera être une trilogie puisqu’un dernier volet viendra mettre un point finale à l’histoire quelques temps plus tard.

  On avait laissé nos héros séparé, Tatiana fuyant vers les USA, pays de son chéri et Alexandre entre la vie et la mort, le pensant plus proche de la seconde que de la première.
  La première faiblesse du livre, et oui il compte malheureusement plus de faiblesses que de forces et on en est vite attristé, c'est qu'en lisant ce qui devrait être un pitch au verso du livre, on a un résumé des 2/3 du livre. Alors bien sur ces pages là sont lus avec un intérêt moindre. Elles nous renseignent bien entendu sur les motivations et la psychologie des personnages, mais quand même c'est long. Il faut dire que l'auteur a choisit de faire retourner Tatiana en URSS, pays qu'elle vient de fuir, pour sauver son chéri. Et elle lui donne pour seul motivation, son amour bien sur et une intime motivation qu'il est encore en vit. Telle un Rambo elle veut qu'il rentre au pays, le ramener à la maison. Forcement ça prend un peu de temps à l'auteur pour crédibiliser ce retour en terre hostile, crédibilité qu'elle met longtemps à distillé et qui nous convainc qu'a moitié. La crédibilité était quand même une qualité importante de son ouvrage précédant et en perdant de celle-ci l'histoire y perd forcement beaucoup. En plus une histoire d'amour durant laquelle les 2 protagonistes sont à l'autre bout du monde l'un de l'autre durant les ¾ du livre, forcement ça perd en intensité.
  On suit donc avec un intérêt tout relatif cette première longue partie du livre avec Tatiana qui a du mal à se faire sa vie aux USA. Les flashes back que continue à nous distillé l'auteur gagne en intérêt vu l'histoire principale.
  On a qu'une envie c'est qu'elle parte cherché son amoureux tel Rambo part cherché son colonel au Vietnam. Au bout d'un long moment c'est chose faite. L'histoire gagne forcément en intérêt et en intensité. Tatiana rencontre quelques difficulté mais pour ce qui nous paraît une mission suicide on a presque l'impression que c'est facile, en tout cas moins difficile que de s'enfuir la première fois de l'URSS. L'autre moment magique que l'on attend c'est les retrouvailles entre Alexandre et Tatiana. On imagine qu'ils ne vont pas courir l'un vers l'autre sur une plage déserte au couché du soleil, bien sur, mais on espère y lire une intensité tout autant palpable vu leur amour, l'un comme l'autre étant près à donner leur vie l'un pour l'autre. On ne peut donc qu'être déçu de ces retrouvailles et des aventures qu'ils vont vivre ensemble ensuite pour s'enfuir de l'URSS pour voire la statue de la liberté. On a par moment l'impression que l'auteur cherche volontairement à prendre ses lecteurs à contre pied, faisant mine de lui donner ce qu'il veut pour qu'au final ça ne se passe pas comme il veut. Alors même si le récit gagne en intensité durant cette dernière partie, on est à plusieurs reprises déçues. Sur le fond il se passe ce que nous souhaitions mais sur la forme on a du mal à comprendre l'attitude d'Alexandre. Il réagit de façon « dure » à plusieurs reprises sans que l'auteur rentre plus en détails que çà sur ses réactions. Alors bien sur des raisons paraissent évidentes sans qu’elles nous satisfassent pleinement. L'auteur ne connait pas le même bonheur avec le développement de ce personnage qu'avec Tatiana. On est déçu de ces nouvelles aventures en URSS, c'est bien sur trop court et pas assez crédible. On est surpris à plusieurs reprises par les réactions d'Alexandre envers Tatiana, on voit que le personnage a été meurtri autant dans sa tête que dans sa chaire. Cependant on ne s'identifie pas assez à lui pour souffrir avec lui. La grande aventure se résume donc à  une petite escapade commando durant laquelle on a à peine le temps de dire ouf que c'est finit.

  Cette suite est donc décevante, si la fin du livre révèle quand même quelques bons passages agréables à lire, on à l'impression de n'avoir pas vraiment retrouver les personnages que l'on a aimés dans le premier tome de leurs aventures. Mais bon les voilà au final près à embarquer ensemble pour les USA et quand on apprend quelques années plus tard qu'il y aura un troisième et dernier tome à leurs aventures on se dit qu'il y a moyen de conclure en beauté leur histoire, ce passage étant nécessaire à un joli happy end version rallongé dans un livre entier ou à de nouvelle aventure aux Etats-Unis aussi palpitante et prenante que dans le premier livre.

Paullina Simons / Tatiana (2000)

Note: 6*
  
  Après avoir créé une nouvelle catégorie avec les séries télé que j'espère pouvoir rapidement enrichir nous allons en ouvrir encore une autre avec cet article. Nous allons ici inaugurer la rubrique livre avec la critique du roman « Tatiana » de Paullina Simons.

  J'ai découvert ce livre peu de temps après sa sortie, en avant première France Loisir et je dois avouer que je l'ai dévoré. Il comporte 2 suites que nous détaillerons plus tard  dans de prochains articles. L'histoire qui nous est raconté ici est celle d'un jeune russe, Tatiana, durant la seconde guerre mondiale à Leningrad. Le livre commence avec l'entrée en guerre de l'URSS et Tatiana va tomber amoureuse d’Alexandre, un soldat russe, et réciproquement.
  La principale force du livre est la crédibilité que l'auteur parvient à mettre dans son histoire grâce notamment à la reconstitution minutieuse qu'elle fait de la ville durant le conflit. Elle a l’intelligence de nous épargner de longue description fastidieuse à lire et vite oublier, elle préfère nous dévoiler tout aux long des premières pages de nombreux détailles qui permet de nous familiariser avec les lieux et les personnages.
  Car ce qui rend cette histoire d'amour passionnante à lire c'est ses ancrages spatiaux temporels. Ayant vu le film « Stalingrad » de Jean Jacques Annaud, je trouve que le livre et le film respire la même atmosphère. Ensuite, bien sur, on se prend de façon assez viscérale à cette histoire d'amour, bien sur impossible, entre Tatiana et Alexandre. Le personnage de Tatianna est plus qu'attachant, on ne peut que vibrer avec elle tant sa personnalité, très bien décrite avec une grande finesse et assez de subtilités, est attachante. Et encore une fois, ce personnage se nourrit des lieux et de l'époque, je dirais que c'est ce personnage à ce moment et à cet endroit qui nous fascine. Pour ce qui est du personnage d’Alexandre, il apparaît au début volontairement assez mystérieux et par conséquent intéressant. Il se dévoile au fil de sa relation avec Tatiana mais aussi au travers de flash back, sur l'histoire de sa famille, relativement long et plus ou moins bien placé. Ces flashes back se révèle important à la suite de l'histoire mais ils sont dans un premier temps assez détaché de l'histoire et on les lit avec moins d'intérêt et de passion que le reste du livre. Le personnage d'Alexandre est globalement moins prenant que celui de Tatiana.
  Nos deux amoureux vont bien entendu connaître de nombreuses péripéties, rencontrer de nombreuses obstacles humains et matériels, quelques amis leurs viendront cependant en aide, d’autres les trahirons. On dévore ces pages, se faisant un film dans nos têtes de toutes ces aventures, un peu le film parfait d'une histoire d'amour/guerre/aventure.
  La force du livre réside aussi dans le rythme de narration. L'auteur sait prendre sont temps quand il le faut afin de permettre au lecteur de se familiariser avec un lieu ou un personnage, au début bien sure aussi pour bien rentrer dans l'histoire. Elle sait de même quand il faut faire avancer l'histoire afin de continuer à la rendre intéressante à suivre. Le seul défaut étant peut-être les flashes back qui viennent de temps en temps couper le rythme, ils sont relativement long, moins bien rythmé que l'histoire principale, et on les retrouve avec moins de plaisir que l'on retrouve l'histoire principale. Mais ils sont quand même utiles.
  Le livre se termine de façon assez triste mais avec quand même une petite lueur d'espoir pour nos 2 amoureux que son auteur nous a fait tant aimé et c'est avec une grande joie et beaucoup d'impatience que quelques années plus tard on découvrira la suite, voulant à tout prit que leur histoire se termine bien.
  C'est donc un livre passionnant à lire où l'on suit avec bonheur l’évolution de son héroïne, comme dans tous les bons livres on s'identifie de façon intense et passionnante à elle. Les lieux et la période qu'elle traverse rende l'histoire originale à suivre. Le style de l'auteur fait que l'on dévore les pages sans difficulté. Bref ce livre est l'une des histoires d'amour littéraire les plus intéressante et passionnante à suivre.

samedi 26 février 2011

The Walking Dead: Saison 1 (2010)

  Après le cinéma et la musique nouvelle rubrique sur ce blog avec mon avis sur les série télé. Pour inaugurer cette rubrique je vais commencer avec une série que je viens de regarder à savoir « The Walking Dead », nouvelle série de la saison 2010/2011 diffusé par AMC. Avec une première saison de seulement 6 épisodes la chaîne à plutôt été prudente mais devant le succès d'audience rencontrer par ceux-ci elle a décider de renouveler la série pour une 2nd saison de 13 épisodes qui devraient débarquer à l'automne 2011.
  La série télé est l'adaptation d'une série de livres puis de B.D que personnellement je ne connaissais pas, mon avis ne peut par conséquent se référer à ceux-ci.
  Parce qu’en effet une des premières qualités que l'on peut trouver à la série est l'originalité de son idée de départ. Un policier qui est resté dans le coma durant une durée indéterminé se réveille seul dans sa chambre d'hôpital et le monde entier est ravagé, la plupart des humains se sont transformé en Zombie, c'est le chaos complet. La série prend le temps de mettre en place cette situation, utilisant plusieurs effets afin de jouer sur la surprise et la curiosité du téléspectateur. Elle tente ainsi de mettre le plus en valeur possible ses scènes aux images « choc ». Ces effets sont plus ou moins réussit à mon goût mais l'atmosphère générale qui se dégage est quand même assez impressionnant et ce coté là elle n'a rien à envier aux films apocalyptique. Dans mes souvenirs cinéphile le seul film qui peut faire jeu égale avec elle, avec un coté encore un peu plus trash est le film « La route » de John Hillcoat avec Viggo Mortensen.
  La où réside la force principale de la série c'est d'arriver à continuer à passionner le téléspectateur une fois passé l'effet de surprise de ce monde apocalyptique et de continuer constamment à faire avancer le récit en créant de nouvelles intrigues. Car ce genre de série à l'idée de départ originale a souvent du mal à avancer et perd de son intérêt au fil des épisodes. Ici chaque épisode apporte son lot de questions, de réponses et de surprises, c'est ce qui la différencie de nombreux shows. Car quelques soit leur genre, l’une des principales difficultés d'une série feuilletonnante est d’éviter l'épuisement des intrigues qu'elle sème au départ, car ensuite soit elle tourne en rond soit elle fait durer ses intrigues à n'en plus finir. « The Walking Dead » n'a pour le moment que 6 épisodes ce qui fait aussi assez peu pour juger ce genre de choses mais on n'a pour le moment pas l'impression qu'elle en garde sous le pied et l'univers à l'air assez riche pour mettre en place ce qu'il faut pour garder cette qualité. Les livres et BD dont elle s'inspire doit probablement l'aider de coté là.
  L'interprétation n'a pas non plus à rougir, on a le plaisir de retrouver Sarah Wayne Callies, sa capacité à survivre à la décapitation lui sera sûrement très utile dans le monde apocalyptique où on la fait évoluer. Elle joue ici l'épouse de notre héros qui à l'air assez proche d'un point de vue caractère au Jack de Lost. Les autres acteurs mettent aussi chacun leur ingrédient pour que ce groupe de survivant soit aussi représentatif que possible de la nature humaine. Sans moquerie, le téléspectateur n'a de mon point de vue pas trop à se plaindre de l'interprétation.
  L'humour reste assez présente entre les personnages, même si on reste loin de « Bienvenue à Zombieland », ce n'est pas le but non plus.
  Ces 6 épisodes sont qualitativement assez égaux, le pilote à  pour lui l'avantage de la surprise de ce monde singulier, l'histoire met cependant un certain temps à se mettre en place. Pour ma part ce sont plus les épisodes 2-3 et 4 qui m'ont définitivement conquis avec plusieurs passages forts. Les épisodes 5 et 6 permettent à la série de bien avancer aussi, l'épisode 6 étant assez « one shot » et permet à la saison 1 de connaître une vraie fin en laissant beaucoup de liberté pour la mise en place de la saison 2 que l'on espère aussi réussie, c'est tout le mal que l'on souhaite à la série mais on part assez confiant.


Note globale de cette première saison: 5*

Episode 1: 5*  - La mise en place de l'intrigue manque un peu de rythme, le choix de la première scène me paraît peu judicieux, une narration chronologique m'aurait paru plus approprié. La seconde moitié de l'épisode gagne en intensité.
Episode 2: 6* - L'intrique avance bien, l'épisode a un coté western assez sympa. La découverte des nouveaux personnages est bien faite.
Episode 3: 6* - Une scène assez émouvante au début. On continue à suivre la série avec passion
Episode 4: 5* - L’épisode est sympathique même s’il semble d’un certain coté moins originale que les autres. La scène finale est réussie.
Episode 5: 4* - Épisode un peu de transition qui à avant tout un coté explicatif.
Episode 6: 5* - La première saison se conclue avec cette épisode qui permet de laisser le champ libre à de nouvelles aventures. L'intrigue développé au cours de cet épisode est assez indépendante et se démarque un peu du reste de la saison.

Clint Eastwood / Million Dollar Baby (2004)

Note: 7*
  
  Nous voici en 2004, Clint est de retour devant et derrière la caméra avec « Million Dollar baby ». Il sort d'un succès public et critique avec « Mystic River » mais sur un relatif échec avec sa dernière prestation en tant que réalisateur et acteur avec « Créance de sang ».
  Clint entreprend ici de nous raconter la rencontre entre une boxeuse talentueuse issue d'un milieu modeste qui n'a jamais percé et celle d'un vieil entraineur qui garde au fond de lui de nombreux regrets.
  Pour ce film Clint s'entoure de Morgan Freeman qu'il a déjà dirigé avec succès dans « Impitoyable » afin d’interpréter un ami homme à tout faire et ancien boxeur qu'il a entrainé et d'Hylary Swank pour jouer le rôle principale féminin à savoir la boxeuse. Ces rôle leur vaudront à chacun un oscar.
  Le film se découpe en 2 parties assez distinctes. Si la première peut être comparé de loin à un Rocky au féminin la seconde permet à Clint d'aborder de nombreux sujets où il fait merveille.
  Il est assez difficile de faire quelques reproches que ce soit au film tant tout y paraît maitriser et penser à l'avance. On sent dès le début que Clint maitrise son sujet et sait où il prend le spectateur, où il veut l'amener et comment. Et il y parvient très bien. On va rapidement passer sur les qualités de mise en scène, sobriété et magnifique photo, classicisme qui permet de se sentir proche des personnages ainsi qu'une mise en valeur des acteurs permettent de se fondre complètement dans l'histoire si bien que l'on ressort du film complètement bouleversé et qu'il faut un long moment avant de se confronter de nouveau à la réalité. Et c'est là que le film fait fort, il continue encore longtemps après sa fin dans notre tête.
  Pour parvenir à ceci Clint est parvenue à réunir 3 choses indispensables qui atteignent ici un niveau de qualité rarement vu.
-        Une histoire forte avec des personnages bien définit avec une personnalité importante bien définit.
-        Une Mise en scène sublime et parfaite qui met en valeur l'histoire et donc les personnages.
-        Une interprétation parfaite qui finit de crédibilisé les personnages, chaque acteur mettant  ce qu'il faut pour ne faire qu'un avec son personnage, tout ceci étant rendu possible grâce à l'histoire, au scénario, aux dialogues, à la mise en scène et bien entendu aussi au talent de chaque acteur.

  Avec tout ceci le spectateur ne peut que s'identifier aux personnages développés dans le film et vibrer comme eux tout le long du film.
  Si dans un premier temps on s'attache un peu plus au personnage d'Hylary Swank, plus le film avance et plus celui de Clint Eastwood devient intéressant pour devenir central à la fin du film. Mais en plus d'eux, les personnages secondaire et notamment ceux de Morgan Freeman et Jay Baruchel sont passionnant à suivre et à voire évoluer.

  Avant d'être un film de boxe « Million Dollars Baby » et le film d'une rencontre entre 2 personnes que la vie n'a pas épargné. Rencontre qui va permettre de montrer au personnage de Clint Eastwood qu'il n'est jamais trop tard pour laisser tomber ses préjugées. Le film va aussi montrer que la vie nous amène à faire des choix que l'on ne voudrait jamais avoir à faire et que quelque soit celui que l’on fait on a du mal à vivre avec. Dans ces moments là,  la meilleure chose à faire est surement de suivre la morale dictée par son cœur. Car si le film à un certain fond républicain plus que démocrate assez compréhensible il est probablement le film le plus humaniste fait par Clint Eastwood jusqu'à présent. Je pense qu'on peut considérer qu'à partir de ce film Clint s'emploie au travers de ses réalisations plus qu'avant, à expliquer ses idées, son idéologie. Il le fait ici à merveille et montre bien toute la complexité des raisons qui peuvent motiver nos actes.

  Pour conclure on peut dire que « Million Dollar Baby » est un grand film fait par un grand homme avec de grands acteurs. C'est une œuvre importante dans la filmographie de Clint Eastwood, on peut la considéré comme le point de départ d'une série de films où l'être humain est placé encore plus qu'avant au centre des préoccupations du réalisateur.

Clint Eastwood / Mémoires de nos pères - Lettres d'Iwo Jima (2006)

Note: 6*

  Après le succès de «Million Dollar Baby» Clint décide de traiter un épisode fort célèbre de la seconde guerre mondiale et du conflit qui opposa les USA à l'empire Nippon, à savoir la bataille d’Iwo Jima. Cette bataille reste gravée dans les livres d'histoire et les mémoires grâce à la célèbre photo qui voit les marines américains plantés la bannière étoilée au sommet du mont Suribachi.
  Dans un premier temps Clint décide de parler de l'histoire de cette célèbre photo et des conséquences qu'eu celle-ci sur les hommes qui sont dessus. C'est donc un film de guerre bien particulier que met en chantier Clint Eastwood, et même si Steven Spielberg produit on est assez loin dès le début de «Il faut sauver le soldat Ryan» même si là aussi, on voit débarquer les marines.
  Comme souvent, Clint fait passer les hommes avant toute idéologie, on le verra par la suite. Si dans un premier temps il s'intéresse au sort des américains, Clint n'oublie pas que dans un conflit il y a des hommes dans les 2 camps, c'est pourquoi il décide assez rapidement de faire à la suite de son premier film un second qui sera centré sur les Japonais qui combattirent à Iwo Jima. Là aussi il choisit une approche singulière, Clint préférant toujours se faire conteur que cinéaste spectaculaire. Ayant retrouvé de nombreuse lettres écrit par les soldats Japonais présent à Iwo Jima à leur famille, c'est au travers de celle-ci que leur histoire est raconté.
  Voilà donc l'approche choisit par Clint Eastwood pour raconté la bataille d'Iwo Jima, 2 films, un du point de vue américain, un  du point de vue japonais et pour explorer chacun de ces deux point de vue une histoire marquante.

  Le premier de ces deux films est donc «Mémoires de nos pères», premier film mis en chantier et premier film tourné par Clint. Les décors de celui-ci serviront en grande partie au second. Le budget  estimé à environ 80 millions de dollars est assez conséquent par rapport aux budgets moyens dont sont dotés les films de Clint Eastwood mais ne permet pas non plus de faire un film de guerre spectaculaire. Même si on a le droit à une scène de débarquement assez grandiose, Steven a du le conseillé, la majorité du film est assez sobre. Son accueil timide aux USA et dans la majorité du monde s'explique probablement par la difficulté à identifier le genre du film qui est assez particulier. Film de guerre sans vraiment en être un, les gens ne savait pas trop à quoi s'attendre en allant le voire. Le film raconte l'histoire des marines qui ont planté le drapeau américain sur l'île d'Iwo Jima depuis leur débarquement sur l'île jusqu'à la fin de leurs jours. Le film explique aussi pourquoi cette photo à fait le tour du monde et a été importante pour les Etats-Unis afin de connaître un dénouement favorable à ce conflit. 
  Qu'en est-il des qualités cinématographiques du film. Avec tout ce qu'on vient de voire il est claire que l'on ne peut pas reprocher à Clint un manque d'originalité dans son approche. En plus d'avoir la volonté d'expliquer le pourquoi du comment d'une photo célèbre, le film à un coté éducatif assez important, Clint fait un second film en se tournant complètement du coté opposé, là où au mieux dans un film de guerre classique les motivations du camp adverse ont le droit à un traitement expresse et souvent à aucun, Clint leur consacre un 2nd film entier.
  Pour ce qui est de la forme, on peut toujours faire quelques reproches. L'histoire de « Mémoire de nos pères » est parfois un peu difficile à suivre. La partie du film qui se passe aux Etats-Unis à parfois du mal à se marier avec celle qui se passe à Iwo Jima. Le jeu d'acteur n'est pas non plus transcendant même s'il reste tout à fait correct. Si ce film n'avait pas été suivit de « Lettres d'Iwo Jima » il perdrait beaucoup de ses qualité. Sinon comme d'habitude Clint fait valoir ses qualités habituelles à savoir sa sobriété et une photo magnifique.
  Car si l’approche est intéressante c’est qu’en ayant la même histoire raconté de 2 points de vue, les 2 histoires se complète et chacune s’enrichit de l’autre. Je pense qu’il faut considérer chacun des films comme étant la moitié d’un ensemble, surtout pour « Mémoires de nos pères ».

  Avec « Lettres d’Iwo Jima » Clint transforme vraiment l’essai. D’une part il n’a plus aucune pression de la part des studios son film ayant un budget très réduit de 13 millions de dollars. Le film est tourné en japonais. La liberté artistique est totale. Le film est centré sur le général Kuribayashi interprété de façon magistrale par Ken Watanabe. Tout le talent de Clint dans ce film est de montrer que les combattants japonais n’étaient pas seulement des kamikazes mais des hommes avec un passé, une famille, des souvenirs, des peurs et des angoisses. Ces hommes avaient surement une morale et un sens de l’honneur différente de celle des américains mais au final le jeune soldat japonais qui défendait l’île d’Iwo Jima n’était pas très différent du jeune marine qui a débarqué en Normandie, tout deux était envoyé en mission suicide avec pour seul but de faire honneur à leur pays en étant près à donner leur vie. Et pour les deux sous l’uniforme il y a un cœur qui bat.
  Le film permet aussi à Clint Eatwood de filmer de façon magistrale cette bataille, la photo y est plus belle que jamais, toutes les scènes sont d’une clarté rare, le récit se suit avec une facilité étonnante et ici les scènes de flash-back s’intègre à merveille dans le récit en apportant les informations nécessaire à la compréhension du film, en enrichissant les personnages et en les rendant encore plus humain. Aider d’un excellant casting, ce second dytique permet à Clint Eastwood de signer une œuvre unique, humaniste et magnifique. 

samedi 22 janvier 2011

Clint Eastwood / L'Echange (2008)

Note: 5*
  
  Continuons à remonter encore un peu la carrière de Clint pour nous arrêter en 2008 avec la sortie de l’échange. A la sortie de son dytique sur la bataille d’Iwo Jima Clint nous propose un sujet tiré d’une histoire vraie. A la fin des années 20 une mère voit son fils enlevé et quelques mois après un garçon lui est rendu comme étant son fils mais elle sait au fond d’elle que ce n’est pas le sien, en le disant à la police elle est prise pour folle et interné.


  Pour un film comme celui-ci le choix de l’actrice pour le rôle principale est primordiale, une bonne partie du film reposant sur ses épaules. Clint Eastwood choisit Angelina Jolie. Le choix peut paraître un peu surprenant pour plusieurs raisons. La première est que Clint n’a pas vraiment l’habitude de faire tournées les grandes Stars en vogue d’Holywood (Morgan Freeman ; Meryl Streep ; Tommy Lee Jones ou même Sean Penn sont connus mais ne bénéficie pas du même traitement de la part des médias qu’Angelina Jolie). Ceci ne remet pas en question ses talents d’actrices et elle a montré dans « Un Cœur invaincu »  par exemple qu’elle pouvait s’attaquer a des rôles difficiles. Mais alors qu’en est-il de sa prestation ?
  On ne peut pas faire beaucoup de reproches à l’interprétation de Mrs Pitt. L’histoire est claire et linéaire, on ne la sent pas perdu et elle réussit à faire passer beaucoup d’émotions sans en faire des tonnes, pour un rôle comme celui-ci c’est primordiale. Le seul bémol que l’on peut ressentir mais qui moi ne m’a pas trop touché c’est sa capacité à s’effacer derrière son personnage. Ayant sûrement de nombreuses affinités avec le personnage qu’elle interprète on peut voire par moment plus Angelina Jolie jouant Christine Collins (certains disent Angelina Jolie cherchant un oscar) que celle-ci agissant directement. Dans certaines scènes cela crée une distance entre le personnage et le public alors que celui-ci a besoin de se sentir proche du personnage pour être totalement prie par le film. C’est pourquoi on peut se demander si une actrice moins connu qui aurait interprété aussi bien le rôle n’aurait pas d’avantage servit l’histoire et le film, ce rôle ne nécessitant par forcément un immense charisme contrairement à d’autres rôles qu’a pu interpréter Angelina Jolie. Sa prestation n’en reste pas moins plus que correcte.
  Pour ce qui est des autres rôles il n’y a pas grand-chose à dire, tous sont très bon et font bien le job, on notera quand même les retrouvailles entre Clint Eastwood et John Malkovich  qui interprète ici de façon très juste le révérant Gustav Briegleb.

  Pour ce qui est de la responsabilité de Clint on ne peut que faire des compliments….à 99.9%. La reconstitution de l’Amérique de la fin des années 20 et début des années 30 est parfaite, magnifique de sobriété et simplicité, comme souvent dans les films de Clint. Il faut dire que c’est une époque qu’il a presque connu, ça aide ! Mais dans un film d’époque les décors ont une importance pour permettre aux spectateurs de rentrer entièrement dans le film.
  Ensuite la réalisation est à l’image des décors, sobre et juste. Jamais de grandiloquence ou de superflu avec Clint, il ne fait que ce qui est nécessaire et cela sert son film.
  Enfin, et on ne peut pas ne pas en parler, pour ce qui est du fond de l’histoire Clint préfère esquiver le sujet. La peine de mort. Le grand républicain Américain qu’est Mr Eastwood, mais que l’on sait aussi grand humaniste préfère ici un peu esquiver le sujet. On ne se fait pourtant guère de doutes sur le fond de sa pensé, et il avait ici un exemple « facile » pour défendre ses idées. Tuer de façons atroces des enfants est un des crimes qui pourrait le plus facilement rallier à sa cause. Dans le film on ne le sent pas vraiment prendre position, que ce soit à travers ses personnages ou même dans sa mise en scène. C’est une des choses qui lui a été reproché dans le film.
  Alors même si pour ma part j’aurais aimé qu’il prenne plus position, mais dans mon sens qui n’est sûrement pas le même que le sien, je comprends tout à fait son choix. Car en effet, comme dit plus haut cela aurait été un choix facile avec un des crimes les plus abominables qui puisse être fait. En plus avec « Jugé Coupable »  Clint a aussi montré les distances qu’il pouvait prendre avec la condamnation à la peine capitale et s’il avait exposé ici clairement son avis comme étant favorable à celle-ci cela aurait surement été préjudiciable au film et cela aurait aussi donné peu de poids à son propos en ne pouvant l’exposé que de façon un peu simpliste. Vu l’avis qu’il doit avoir sur la question il a probablement fait le bon choix et il a déjà montré par le passé, comme dans « Million Dollar Baby » qu’il savait prendre des risques et se positionner sur des sujets brûlant d’actualité même s’il est caché par son personnage et qu’ensuite il peut s’en défendre.

  En conclusion « L’échange » est un très bon film où tout est parfait mais qui gagne sûrement à être vu avec l’œil de ceux qui ne connaisse pas Angelina Jolie, s’il y en a….

dimanche 16 janvier 2011

The Rolling Stones / Voodoo Lounge (1994)

Après s’être remis en scelle avec Steel Whels et la tournée qui suivit, voilà les stones de nouveau orphelin d’un de leur membres. Bill Wyman à décider de quitté le navire après une dernière tournée lucrative. Le monsieur est remplacé par Darryl Jones qui ne sera jamais à proprement parlé considéré comme un stone, bref voici les stones réduit au nombre des beatles.
  Pour en revenir à l’album, de manière générale il divise un peu les fans. Aucun ne l’élève au rang de chef d’œuvre, mais certains le considère plutôt comme un album faisant partit des faibles voire des assez mauvais, d’autre le trouve agréable, sans être géniale. Je fais plutôt partit de la 2nd catégorie. L’écoute de l’album est très agréable, surtout les première fois, mais il est vrai que contrairement à certains album il ne s’améliore pas vraiment au fil des écoutes ce qui peut laisser penser qu’il est moins travaillé et rechercher que la plupart des albums stoniens. Mais je ne considère pas sa diversification et sa facilité d’approche comme un défaut, ce qui ne veut pas dire qu’il n’aurait pas mérité d’être plus travaillé pour gagner en qualité, mais ceci est vrai pour tous les albums stoniens des années 1980 à 2010. Passons en revu ces chansons.

01 – Love Is Strong (note : 4*)
  Ca démarre plutôt bien, gros son de guitare assez novateur mais qui s’inscrit bien dans la veine stonienne. La voix de Mick supporte bien la chanson qui profite en plus d’un bon clip en support. Il est un peu dommage que cette chanson n’est pas plus eu la faveur des interprétations live contrairement à la suivante. C’est une des chansons de l’album dont on ne se lasse pas de réécouter de temps en temps.

02 – You Got Me Rocking (note : 4*)
  Une des seuls chansons des Stones post « Stat Me Up » à faire partie de façon régulière de la set-list. Beaucoup de fans la considèrent pourtant comme étant faible. En live elle rend assez bien même si elle est plutôt un remake ou mixt, au moins au niveau musical, de « Brown Sugar » et « Satsisfaction ».  Sans être originale et révolutionaire, elle permet au moins aux stones d’avoir un titre « moderne » qui revient dans leurs tournées depuis 1994 et elle ne fait pas tache dans l’album.

03 – Sparks Will Fly (note : 4*)
  Chanson assez classique de ces que les stones font de bien depuis les 90’ quand ils veulent faire des chansons assez rock qui vont vite. Sympathique et efficace sons être très novateur ou très inspiré.

04 – The Worst (note : 4*)
  Keith au micro pour une petite ballade touchante. De jolie paroles pur une musique simpliste comme il les aime. Une réussite.

05 – New Faces (note : 4*)
  Après la ballade de Keith celle de Mick, aussi réussit que la précédente  mais dans l’esprit de Sr Jagger.

06 – Moon Is Up (note : 3*)
  Quelques-uns trouvent ça inspiré et bienvenue, moi je trouve que la chanson assez moyenne et pas franchement réussit, après chacun ses gouts même s’il est certains qu’il y a un effort de renouvellement je trouve l’essai pas franchement transformé.
07 – Out Of Tears (note : 5*)
  Nouvelle ballade de Mick et c’est une frange réussite. Le refrain est de toute beauté et soutien bien la chanson, sa voix colle à merveille dessus et les paroles sont bien sentit. Sans être révolutionnaire non plus, la chanson est très réussie, c’est surement la meilleure de l’album.

08 – I Go Wild (note : 3*)
  Un peu dans la veine de « Moon Is Up » la chanson est globalement moyenne avec une tentative de nouveau son qui ne passe pas trop à mon gout.

09 – Brand New Car (note : 3*)
  Titre oubliable de l’album qui sans être vraiment mauvais n’apporte rien, son un peu différent mais rien tenté d’extraordinaire. La chanson donne l’impression de ne pas être terminé.

10 – Sweethearts Together (note : 3*)
  Nouvelle ballade de Mick avec Keith aux cœurs. Musicalement c’est un peu léger et moins réussie que les autres ballades de Jagger. Ca reste sympa quand même mais sans plus.

11 – Suck On The Jugular (note : 3*)
  Là le son est différent, ça frôle le rnb par moment ! C’est pas trop mon truc loin de là mais faut reconnaitre que par certains coté c’est assez réussi. Cependant c’est pas trop ce que j’attend des Stones et c’est pas ce qu’ils font de mieux.

12 – Blinded By Rainbows (note : 4*)
  Et une ballade de plus pour notre ami Mick, c’est très jolie et ça s’écoute avec plaisir. Quoi dire de plus ! Mick fait ce qu’il sait faire et là il le fait bien mais à force il se répète un peu. Reste le refrain vraiment bien sentit, une fois de plus.

13 – Baby Break It Down (note : 3*)
  On est encore dans une tentative de son un peu « nouveau » ou plutôt de mieux coller à son époque et les Stones ne sont pas très fort à ce petit jeu. C’est pas complètement loupé comme pour « Suck On The Juglar » mais ce n’est pas franchement réussit même si là le son fait ou plutôt aurait pu faire plus Stonien.

14 – Thru And Thru (note : 4*)
  La seconde chanson de l’album où Keith prend le micro. C’est aussi une ballade mais assez différente de la première. Le son est assez novateur, surtout pour une chanson chanté par Keith (il réitèrera avec encore plus de brio l’aventure sur « A Bigger Bang »  avec « Infamy »). Le résultat est un peu surprenant, et rien que ça fait plaisir. La chanson est très bien construite et il lui manque un petit rien pour être vraiment un chef d’œuvre. Et personne n’est capable de chanté mieux que Keith « yellow pages ».

15 – Mean Disposition (note : 4*)
  Ca bouge à 100 à l’heure, Mick assure un max les vocals, à la première écoute ça envoi un max et on ne n’attend pas à ça comme last song. C’est très réussit et ça sonne avec son temps. Malgrès ça c’est le genre de chanson qui ne peuvent pas rentrer au panthéon stonien car c’est un peu trop surproduit et copié. Bonne chanson malgré tout même si le final instrumental à la fin n’est pas très inspiré et fait un peu rajouté pour faire dernière chanson.

  Au final on retiendra que c’est un album sympa sans trop de chanson vraiment faible, il y a pas mal de tentative plutôt loupé de changer un peu de sons, ils en feront beaucoup plus dans l’album suivant et ce sera plus franc comme essai. L’album a une ou deux chansons vraiment réussit, peut-être trois mais c’est vraiment insuffisant pour en faire un album majeur des Stones. C’est malgré tout un bon album avec une moyenne de 3.667*, support d’une gigantesque tournée.